Mercato PSG : Cavani ça a capoté, les versions divergent...

À quelques heures de la fin du mercato, le transfert d'Edinson Cavani à l'Atlético Madrid a capoté ce jeudi. L'attaquant du PSG va ainsi rester à Paris jusqu'à la fin de contrat. Pourquoi cela a échoué, les versions divergent...

Pour la presse française, cela est la faute du PSG où l'on n'a pas senti un désir de faire partir le joueur. Preuve des deux offres que le club a refusé de 10 M€ et de 15 M€ alors que le joueur a clamé ouvertement son désir de rejoindre l'Atlético Madrid. On soupçonne même que Leonardo aurait réclamé 20 M€ aux Colchoneros, une somme que le club espagnol ne pouvait pas mettre sur la table faute de finances en raison du fair-play financier. Pour la France, c'est donc l'Atlético Madrid et son directeur sportif Andrea Berta qui auraient mis fin aux négociations entre les deux clubs et Cavani va devoir ainsi ronger son frein jusqu'à la fin de la saison et éventuellement s'engager libre avec l'Atlético Madrid à l'issue de la saison.

Une version que ne partage pas l'Espagne. Pour le quotidien espagnol AS, c'est Edinson Cavani qui a fait capoter le transfert et il peut s'en vouloir à lui même. Pour la presse l'ibérique, le PSG et l'Atlético Madrid avaient finalement trouvé un accord pour ce transfert à la hauteur de 15 M€, mais son demi-frère et agent Walter Guglielmone, présent à Madrid depuis lundi, a réclamé des commissions et une prime à la signature pour un montant total de 15 M€.

Une exigence qui a fait bondir les Colchoneros qui ont vu rouge et qui explique ainsi la colère du représentant d'Edinson Cavani de retour à Paris ce jeudi faisant savoir à Leonardo qu'Edinson Cavani ne rejoindrait pas l'Atlético Madrid cet hiver. Toujours selon AS, cet échec pourrait également avoir des conséquences, car l'Atlético Madrid très remonté alors qu'il était dans le besoin pourrait ne pas tenter à nouveau de recruter l'international uruguayen même s'il est libre à l'issue de la saison. Autant dire que l'Espagne rejette la faute sur Edinson Cavani, un son de cloche bien différent de celui de la France...