Publié le : 25/11/2024 - 21:55
25e au classement sur 36, avec une victoire et un match nul en quatre matchs, Luis Enrique est conscient que son équipe s'est mise dans une situation compliquée. Le PSG affronte désormais un géant européen, le Bayern Munich, avec l’obligation de ramener un résultat de l’Allianz Arena. Le technicien aborde ce choc avec ambition et, surtout, la volonté de voir son équipe afficher un autre visage, notamment offensivement.
"Nous avons déjà joué quatre matches, dont trois au Parc des Princes, et les résultats, que je considère injustes, sont ce qu’ils sont. Cela veut dire qu’il y a une obligation de faire de bons résultats lors des quatre matches à venir pour nous qualifier. Nous ne savons pas combien de points seront nécessaires, mais c’est évident que nous nous sommes compliqués la tâche nous-mêmes. Le football ne sait pas ce qui est juste ou injuste, il sait simplement qu’il y a des buts marqués et, sur ce point, nous avons une marge de progression", a-t-il déclaré avant d’évoquer son adversaire.
Luis Enrique n’a pas tari d’éloges sur le Bayern :
"Le Bayern est l’un des favoris dans chaque compétition qu’il dispute. Cette phrase sera encore valable dans 10 ou 20 ans. Ils ont gagné six fois la Ligue des Champions. C’est un club historique, totalement différent de n’importe quel autre club allemand, par son histoire et son poids. Et je le répète, footballistiquement et en termes d’idées de jeu, c’est l’équipe en Europe que je trouve la plus proche de la nôtre, avec peut-être aussi Manchester City. Nous sommes des équipes conçues pour avoir le ballon et qui veulent le récupérer le plus vite possible, de manière agressive et sans peur, même loin de notre cage. Ce sera deux fronts qui s’affrontent avec le même objectif. Ce sera très intéressant de voir un grand match demain."
Malgré la pression, Luis Enrique reste fidèle à sa philosophie :
"Nous sommes à un niveau très élevé, que vous aimiez ou non nos matches. Moi, je suis satisfait de l’ambition que je vois. Nous pouvons nous améliorer, aucun doute là-dessus. Mais demain, nous allons encore essayer d’être courageux, d’attaquer, de prendre des risques en défense, comme à chaque fois. C’est notre chemin, et je n’en connais pas d’autre. Si l’adversaire est meilleur que nous, alors nous l’applaudirons et nous nous préparerons pour le match suivant. Voici la réalité."