Hakimi : "Quand Ousmane ou Kvara courent comme des fous, t’as pas le choix"

Achraf Hakimi savoure. Après la précieuse victoire du PSG à Arsenal (0-1) en demi-finale aller de Ligue des champions, le latéral marocain a souligné la transformation collective impulsée par Luis Enrique. Exit les efforts isolés, place à un bloc uni, aussi actif en attaque qu’en défense.

"Le coach dit qu’on est 11 attaquants et 11 défenseurs. Alors quand tu vois ton attaquant, comme Ousmane, Doué, ou Kvara, ou même Gonzalo quand il entre, courir comme le premier défenseur, ça nous donne la force de courir aussi. Et on se dit qu’on est tous forts ensemble", a confié Hakimi au micro de CBS Sports Golazo.

Une déclaration qui résume à elle seule le nouveau visage du PSG : collectif, engagé, mobile. Une équipe où chacun bouge, même sans ballon, pour créer des espaces, libérer un partenaire, ou maintenir l’adversaire sous pression. "C’est ce que le coach demande, et c’est ce qu’on travaille tous les jours : la mobilité constante, pour créer de l’espace pour les autres, et aussi pour nous-mêmes. Parfois je bouge juste pour libérer un coéquipier, et eux font la même chose pour moi. C’est cette connexion qu’on a entre nous."

Au cœur du système, le milieu de terrain parisien rayonne. Joao Neves, Fabian Ruiz et Vitinha forment un trio technique, intelligent et influent. "C’est incroyable. Les trois que tu cites, et même ceux sur le banc comme Senny Mayulu ou Zaïre-Emery, ont tous un niveau qui fait la différence. Quand le milieu presse, qu’il contrôle le ballon, il donne de la patience à notre jeu. Et on le sent, c’est essentiel pour nous." Un PSG uni, inspiré, avec un message clair : ici, tout le monde court.