PSG-OM : Ménès se lâche : Draxler, Paredes, Neymar, Sarabia, arbitrage...

PSG-OM : Ménès se lâche : Draxler, Paredes, Neymar, Sarabia, arbitrage...
Publié le : 14/09/2020 - 09:44 - Dernière modification : 14/09/2020 - 10:03

Sur son blog sur Canalplus.com, Pierre Ménès est revenu sur la rencontre entre le PSG et l'OM dimanche soir au Parc des Princes (0-1), troisième journée de Ligue 1. Extraits.

"J’ai assisté à une parodie de football et à un match qui va laisser des traces au niveau de la réputation des deux équipes. J’ai vu des comportements honteux. Et des deux côtés. Mais une fois qu’on a dit ça, il faut aussi se pencher sur la façon dont ce match a été arbitré. Honnêtement, il n’y a pas mieux en France que Monsieur Brisard pour arbitrer un Classico ? Le mec a totalement perdu les pédales, du coup d’envoi au coup de sifflet final. Et il a surtout excité tout le monde en distribuant des cartons à tout-va. En fait, il suffisait de tomber dans un grand bruit de vaisselle cassée pour que ça tombe.

Évidemment, ce match est devenu le grand royaume de la simulation. Exercice dans lequel Neymar a excellé, même s’il a aussi été, une fois de plus, victime d’un grand nombre de vraies fautes (...) Neymar ne peut pas tout faire. Et je trouve déjà que pour un mec qui n’avait pas joué depuis quinze jours et ne s’était entraîné que 24 heures, il a fait beaucoup. Beaucoup plus que Di Maria hors du coup physiquement et que Sarabia qui continue d’être fantomatique. Et ne parlons pas de l’entrée en jeu absolument scandaleuse de Draxler. S’il se plaît autant à Paris, qu’il aille au resto et dans les bars mais qu’il arrête de jouer.

Pour le reste, quand Paredes est entré, je me suis dit qu’une minute plus tard Payet allait se prendre un attentat. L’Argentin n’a même pas attendu trente secondes. Moi, je déteste ce genre de matchs. Cela me laisse un goût amer et ça me fout même un peu la gerbe (...) Le PSG attaque donc ce championnat avec deux défaites, ce qui ne lui était pas arrivé depuis la saison 1984-85. Après l’épidémie de COVID qui a touché son effectif, Tuchel va devoir gérer les suspensions lors des prochains matchs. Et puis, il va falloir un jour que le club se penche sur le problème de ce milieu de terrain qui n’a aucune imagination, surtout quand Verratti est en délicatesse comme il l’a été hier soir."