Ménès : "Quand « Ney » est à ce niveau-là, le PSG ne peut pas perdre"

Ménès : "Quand « Ney » est à ce niveau-là, le PSG ne peut pas perdre"
Publié le : 19/08/2020 - 09:00

Comme à son habitude, Pierre Ménès, journaliste à Canal+, a publié une entrée sur son blog sur Canalplus.com afin d'analyser le match entre le PSG et Leipzig mardi soir à Lisbonne (3-0). Extraits.

"Franchement, si on analyse la prestation des Parisiens dans son ensemble, il n’y a rien à jeter. La charnière centrale a été exceptionnelle avec mention spéciale à un énorme Kimpembé. Et devant, Di Maria est décisif sur les trois buts. Et puis, il y a Neymar. Que dire de Neymar ? Certes, il n’a pas marqué même si cela se rapproche puisqu’il a tapé deux fois le poteau. Mais avec ses dribbles insensés, il a mis au supplice des Allemands qui ont commis sept fautes sur lui, et pas des petites fautes. Pour moi, quand « Ney » est à ce niveau-là, le PSG ne peut pas perdre. Le sera-t-il dimanche ? On verra. Ce qui est sûr c’est que Paris a enfin sur le terrain le joueur qu’il a payé 220 millions et qui doit faire la différence.

Mbappé a été un peu moins en vue, même s’il a fait un travail de harcèlement assez obscur. Mais sa simple présence fait immédiatement reculer l’équipe adverse, ce qui est inestimable. Et il ne faut pas oublier qu’il y a encore quelques jours, on pensait qu’il ne pourrait pas jouer. Au final, c’est un grand résultat pour le PSG. Bien sûr, par rapport à son niveau, son budget et les joueurs alignés, sortir l’Atalanta et Leipzig était la moindre des choses. Mais il fallait le faire. Et hier soir, Paris a livré son meilleur match depuis la reprise. De très loin et à tous les niveaux : technique, physique et mental.

Maintenant, il est évident que dès demain on va entendre et lire que Leipzig, qui était si fort et devait marcher sur le ventre du PSG, n’était en fait qu’une bouse. Mais bon, c’est le lot habituel des commentaires d’après-match sur le PSG. Quand Paris perd, c’est un scandale et quand il gagne, c’est que l’adversaire était nul. Je grossis le trait, c’est réducteur mais il y a un peu de ça quand même."