Cavani, sujet central du point presse de Tuchel

Cavani, sujet central du point presse de Tuchel
Publié le : 21/01/2020 - 14:41

Ce mardi en début d'après-midi, Thomas Tuchel, entraîneur du PSG, était en conférence de presse au Camp des Loges, à la veille du déplacement à Reims en demi-finale de Coupe de la Ligue.

Le coach allemand a répondu à trois questions concernant Edinson Cavani, qui souhaite quitter le club parisien cet hiver. Interview.

¤ Cavani partant ?
"J’ai toujours le même avis. J’ai dit que j’aimais ce groupe avec tous les joueurs. On ne veut pas perdre de joueur, même si ça peut arriver, c’est la réalité. Mais j’ai toujours le même avis. On doit attendre, on verra, peut-être que rien ne se passera. Aujourd’hui, Edi est mon joueur, je suis heureux comme ça. On s’adaptera si les choses changent. Un remplaçant s’il part ? Pour le moment, il est là."

¤ Cavani en manque de rythme, moins confiant
"J'y pense, oui. Quand un joueur comme Edi est habitué à jouer tous les matchs au haut niveau et que d'un coup il manque de rythme, il peut perdre confiance effectivement. Or c'est important pour un buteur. C'est comme ça. Mais c'est pareil dans tous les grands clubs, dès qu'il y a de la concurrence. Ce n'est pas une situation facile pour lui, je peux le comprendre, alors je suis heureux qu'il reste positif et professionnel. Si quelqu'un est blessé, on a un remplaçant extraordinaire sous le coude. Mais moins il aura de rythme, moins ça sera facile pour lui d'aider en match. Là, il est un peu blessé, ça sera mieux quand il sera de retour dans le groupe, on pourra peut-être lui donner des minutes."

¤ Une discussion directement entre lui et Cavani ?
"On doit attendre quelques jours pour clarifier tout ça. Encore une fois, on doit déjà attendre qu'il ne soit plus blessé pour qu'il puisse se battre pour retrouver sa place. Il est souvent blessé cette saison... Ce n'est pas sa faute, mais ce n'est pas la nôtre non plus. Il doit trop souvent s'entraîner de manière individuelle. Voilà pour sa situation sportive. Le reste, on verra bien."