Fabrice Abriel plombe le PSG et perd un titre

Ce samedi à Calais, le PSG avait l’occasion de sauver sa saison. Une finale de Coupe de France face au Paris FC, un trophée à portée de main, une équipe capable de tout. Mais non. Fabrice Abriel a décidé de jouer contre son propre camp. Quand on veut gagner une Coupe, on aligne les meilleures. On oublie ses caprices, ses préférences, ses petits combats d’ego. Mais lui a choisi l’inverse. Il a sacrifié une finale, une équipe, un club.

Résultat : un match sans idées, sans rythme, sans âme. Insipide. Et que dire de cette phrase, prononcée en conférence de presse avant la finale : “Je sais comment je veux gagner des matches. J’ai une idée très précise et tout cela m’appartient.” Franchement ? Quand on n’a aucun match référence, aucun titre, aucune victoire marquante sur la scène nationale ou européenne… ce genre de déclaration passe très mal. L’arrogance ne remplace pas le palmarès. Être aussi entêté à ce niveau, c’est grave.

Des choix incompréhensibles

Côté terrain, à part quelques éclairs — notamment après les entrées de Katoto et Karchaoui (bien trop tardives) — c’était le néant. Sakina, qui n’avait pas joué depuis des semaines, a ramené un peu de vie, d’envie, de talent. Elle a montré qu’elle reste une pièce maîtresse. Son absence ? Un mystère. Sauf pour Abriel. Ce coach, sans plan clair depuis des mois, symbolise tout ce qui ne va plus dans ce vestiaire. Oui, on sait que l’ambiance est tendue en interne. Oui, on sait que les choses ne tournent pas rond. Mais une finale, ça transcende tout ça. Ça doit rassembler. Et là, il a tout gâché.

Une décision forte attendue Il est encore temps de réagir. Il reste les play-offs. Le PSG peut encore aller chercher le titre. Mais pas avec ce staff. Si la direction veut vraiment croire à une fin de saison réussie, une décision forte s’impose maintenant. Changer, c’est oser. Attendre, c’est renoncer.

Naomie pour Paristeam