Rabesandrana : "Luis Enrique me plaît, il a construit une équipe"

À quelques heures de ce quart de finale aller de la Ligue des Champions contre le FC Barcelone, où Luis Enrique est très clairement attendu, notamment par ses détracteurs comme le journaliste Daniel Riolo, l'ancien capitaine du PSG Eric Rabesandrana n'est pas dans cet état d'esprit et exprime toute sa reconnaissance du travail effectué jusqu'ici par le technicien espagnol.

"Luis Enrique me plaît beaucoup, que ce soit dans la gestion humaine ou dans la gestion d'équipe, et dans l'état d'esprit qu'il développe. C'est un vrai coach que l'on a ! On n'a pas eu cela depuis un certain temps, tous ses prédécesseurs étaient corrompus, soit par la présidence qui intervenait assez souvent, soit par le directeur sportif. Luis Enrique aujourd'hui, il fait des choix, assez souvent surprenants et parfois des choses qui ne nous plaisent pas, mais cela marche.

Il gagne donc son respect comme ça et il démontre aussi une certaine logique par rapport à ce qu'il voit à l'entraînement, par rapport à ce qu'il s'y passe, au match qui arrive. Je prends l'exemple d'Ousmane qui est, à mon sens, bien géré, où l'on se rappelle il n'y a pas si longtemps, il était très souvent blessé. Cette saison, à aucun moment on n'a parlé d'une blessure de Dembélé. J'aime beaucoup ce que fait Luis Enrique et je le dis. Il a construit une équipe avec des choix forts par moment puis surprenants dans d'autres. Il a aussi donné un état d'esprit à cette équipe et il a façonné des joueurs concernés, ce qui est le plus dur pour un entraîneur.

Il surprend tout le monde, il a perdu en qualité avec les départs de Messi et Neymar, Marco Verratti, mais il a récupéré des joueurs comme Marco Asensio, Ousmane Dembélé qui montent un peu le niveau et collectivement, ils s'intègrent facilement. Tout cela me rend moins inquiet par rapport à d'autres années et pourtant on avait beaucoup plus de qualité dans le groupe, mais comme on a développé une équipe, je sais que collectivement on va répondre même quand c'est dur, par exemple à Marseille où tu as joué à 10 contre 11, tu as été solide et tu gagnes le match. On ne s'enflamme pas, mais je suis serein et surtout pas inquiet" a-t-il déclaré au micro de France Bleu Paris.