PSG : Di Maria a mal vécu le confinement

PSG : Di Maria a mal vécu le confinement
Publié le : 06/06/2020 - 09:30

Comme son vice-capitaine Marquinhos, le milieu offensif Angel Di Maria a fait le choix de rester à Paris lors du confinement lié à la pandémie Covid-19. Un calvaire qu'a vécu l'Argentin comme il le confie dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe.

"C'était difficile, pour tout un tas de raisons. Ne pas pouvoir voir la famille (en Argentine), ne pas sortir de la maison. Il faut dire qu'on a respecté le confinement à cent pour cent. En deux mois, je n'ai dû sortir qu'une ou deux fois, pour aller faire des courses. Depuis quelques jours, je suis, avec mes proches, dans une maison du sud de la France. Ça fait trois mois qu'on était enfermés à Paris, on avait envie de se vider la tête et de penser à autre chose" a-t-il commencé avant de confier que lors du "déconfinement" prononcé le 11 mai dernier, il a pris la direction du Sud de la France.

"C'était difficile, pour tout un tas de raisons. Ne pas pouvoir voir la famille (en Argentine), ne pas sortir de la maison. Il faut dire qu'on a respecté le confinement à cent pour cent. En deux mois, je n'ai dû sortir qu'une ou deux fois, pour aller faire des courses. Depuis quelques jours, je suis, avec mes proches, dans une maison du sud de la France. Ça fait trois mois qu'on était enfermés à Paris, on avait envie de se vider la tête et de penser à autre chose" a-t-il ajouté.

Alors qu'il aurait pu faire le choix de rentrer ay Pays, comme Neymar, Thiago Silva au Brésil, Keylor Navas au Costa Rica ou encore Edinson Cavani en Uruguay, Di Maria explique pourquoi il a fait ce choix de vivre ce moment compliqué en France : "Pour être honnête, je nous sentais en sécurité dans ma maison, moi et ma famille. Je savais que si j'avais le moindre problème, j'appelais le club et en dix minutes, on trouvait une solution. Si on avait un souci, il y avait le médecin, l'hôpital. Ma fille aînée est allergique au lactose : en Argentine, on ne trouve pas partout les produits adaptés. Quand tu as de jeunes enfants, dans ma ville (Rosario), ça peut être compliqué si tu dois aller à l'hôpital. Ma tranquillité passe avant tout par le bien-être des miens. Et puis, Paris, c'est ma ville, aujourd'hui, alors c'était naturel de traverser cette période ici" a-t-il expliqué.

L'Argentin "en manque" de football attend désormais avec impatience la reprise de l'entraînement programmée au 22 juin. Nul ne doute que les fourmis dans ses jambes pourraient faire des étincelles sur le terrain.