Giuly : "Verratti, je lui mettrais des tartes"

Giuly : "Verratti, je lui mettrais des tartes"
Publié le : 31/05/2020 - 11:41 - Dernière modification : 31/05/2020 - 11:50

S'il y a un joueur qui fait vibrer Ludovic Giuly au PSG, c'est Marco Verratti. Mais comme beaucoup de supporters, l'ancien milieu de terrain parisien est conscient du grand potentiel du joueur italien, mais son attitude l'agace. Selon lui, il doit être secoué par le vestiaire. Une confidence qu'il a faite, avec son franc-parler, dans un live Instagram avec le supporter Sabri Parisien ou rien où beaucoup d'amoureux du club vont certainement se reconnaitre dans son analyse...

"J'aime Marco Verratti, mais si j'avais été avec lui dans le vestiaire je pense que je lui mettrais des tartes. Il peut faire plus, il a des qualités pour être plus fort et aller plus haut. Je pense que l'on ne sait pas le prendre où lui parler comme il faut. Le plus important, c'est de connaître son partenaire et comprendre pourquoi il fait cela. C'est ça un vestiaire. Tu dois avoir des capitaines qui le secouent et qui lui disent "Pourquoi tu fais ça ? Tu nous mets dans la merde ! Ce n'est pas pour toi, mais pour le groupe". C'est le rôle d'un capitaine. Ça fait six ans qu'il est arrivé au PSG, il doit connaître tout le monde et voit comment cela se passe au-dessus. Il va rester à Paris, où il est bien, mais il se contente de cela. Bien sûr que Marco Verratti a envie de gagner la Ligue des Champions, mais qu'il le montre dans son jeu et son attitude. Un Marco Verratti dans tous les matchs, ça te change tout" a-t-il commencé.

"Pour moi, il est excellent dans son jeu quand il a un pilier, un grand costaud au milieu, car il peut se balader un peu partout. Il a la passe facile, la vision du jeu, mais il lui manque juste un peu de vitesse. Il a juste à régler deux-trois petits problèmes, mais ce gars c'est un phénomène. Certes le coach peut lui parler, le président peut lui parler, mais le plus important c'est que deux-trois gars du vestiaire lui parle et lui disent "ce n'est pas pour toi, mais pour nous". Par exemple, lorsque j'étais à Monaco, dès qu'il y en avait un qui était malade ou avait un problème familial on le défendait et on disait "écoute t'inquiètes pas, mets toi sur le côté on va se défoncer pour toi", ça, c'est hyper important il faut l'avoir dans un vestiaire" a-t-il ajouté.