LdC: Aulas à fond derrière le PSG, mais...

Publié le : 14/02/2018 - 14:35

A quelques heures du 8e de finale aller de la Ligue des Champions Real Madrid -PSG, le président de l'OL Jean-Michel Aulas, qui aimerait certainement être à la place des Parisiens, a donné une conférence de presse téléphonique où il s'est positionné sur ce choc en lâchant toutefois une petite pique au passage...

"Premièrement complètement d’accord avec la dimension de l’affiche et j’en suis content. D’une part, car c’est un club français et qu’en Champions’ League, tout ce qui permet de rapporter des points aux autres clubs français c’est une bonne chose. Je suis ravi et même si Florentino Pérez est un ami personnel qui m’a d’ailleurs offert des places pour ce soir, je serai supporter à fond du PSG parce que c’est dans l’intérêt de tous les clubs français. Après, aujourd’hui Madrid fonctionne sur une économie réelle. Il est faux de dire qu’il est criblé de dettes, ce que j’ai entendu sur une chaîne de L’Équipe il n’y a pas très longtemps par un homme d’État (Nicolas Sarkozy, ndlr), ce qui est faux. Il a une économie qui est une économie performante, il dégage 100 millions d’euros là où l’OL en dégage que 50 et sans l’aide d’un État. La France n’a que deux places sures en Ligue des Champions. On sait qu’il y a des améliorations potentielles, mais s’il y en a une qui est systématiquement attribuée parce que l’aide d’État est de 300 millions d’euros par an à un club. Je défends mon club et une économie durable et que, si ce n’est pas Lyon, ce soit Marseille. Si ce n’est pas Marseille, ce soit Nice, que si ce n’est pas Nice ce soit Saint-Etienne ou Bordeaux" a commencé le patron de l'OL dans des propos relayés par le média Foot Mercato.

"J’applaudis à deux mains le spectacle. Je serai à fond derrière le PSG ce soir comme je l’ai été il y a deux ans à Manchester City en quart de finale contre les Citizens. Mais il ne faut pas confondre. Aujourd’hui, on est dans une économie française où les droits télés sont les plus faibles des cinq grands championnats. Donc ça veut dire que tous les autres clubs ne peuvent pas compter sur les droits télé pour compenser ce qu’il se passe à l’étranger donc si, en plus, il y a cet écart qui est très significatif, ça enlève des chances à Lyon de réussir son modèle de manière performante" a-t-il poursuivi.