Salvatore Sirigu règle ses comptes !

Publié le : 06/07/2017 - 00:46

Comme nous vous l'indiquions, l'ex-gardien du PSG Salvatore Sirigu, transféré récemment au Torino, a donné ce jeudi une interview dans les colonnes du quotidien L'Equipe où il vide son sac et règle quelques comptes...

Les conditions de son départ.

"C'est toujours difficile de partir, encore plus comme ça. Je suis affecté de m'en aller ainsi, ce n'est pas mon choix. Comme je l'ai déjà dit aux dirigeants : ''si vous voulez que je reste même pour dépanner ok, j'ai encore un an de contrat. Sinon, on trouve une solution, au moins on se parle, c'est important''. Mais les choses n'ont pas été claires. On a appelé mon agent pour lui dire que je devais dégager, sans plus de discussions. Pas de colère, il y a juste eu un manque de respect du PSG. C'est la façon dont cela s'est passé qui me gêne et me chagrine. Je ne demandais rien de spécial, seulement que l'on me respecte. Il ne s'agit même pas de savoir si c'est juste ou injuste mais certaines personnes se sont mal comportées avec moi. J'ai toujours fermé ma gueule. Pour me dire que je devais quitter le club après six ans, j'aurais aimé que ce soit quelqu'un d'autre qu'Antero Henrique (le nouveau directeur sportif), qui ne m'a pas connu au PSG, qui me le dise. Quelqu'un avec qui j'ai partagé des choses."

Le recrutement de Kevin Trapp.

"Le PSG ne m'a pas tuer, mais il a fait beaucoup pour me donner des coups dans la gueule. Peu importe que (Kevin) Trapp soit arrivé en 2015, c'est la manière qui n'est pas bonne encore une fois. On m'a mis dehors. S'il y avait eu un problème, il fallait me le dire et je serais parti de moi-même. Là, au contraire, on m'a répété que j'étais le gardien titulaire et qu'il n'y avait pas de problème. C'est dur à accepter. Ce n'est pas écrit dans mon contrat que je suis titulaire mais là, que l'autre ait bien fait ou pas, je n'appartenais plus à la catégorie des joueurs pouvant jouer. C'est ça qui a été le plus dur à accepter. Ce type de comportement ne fait pas grandir un club. Il faut accepter la concurrence sportive. Les choses ont été amères à vivre."

Le choix du Torino.

"Aujourd'hui, je suis trop content de rejoindre le Torino et impatient de ce qui m'attend là-bas. Le Torino est un grand club qui a écrit des pages historiques du foot italien. Il est ambitieux. Là-bas, j'ai envie de redevenir un joueur de football à 100%. Je veux redevenir important et m'imposer. Sans Osasuna, je me répète, peut-être qu'il n'y aurait pas eu le Torino. Ce club me voulait vraiment, je ne m'étais plus aussi senti désiré depuis 2011 quand Leonardo (ex-directeur sportif parisien) était venu me chercher à Palerme. J'avais besoin de cela au-delà du pays, j'aurais pu rester à l'étranger, et du blason. J'accepte mon parcours. Je suis heureux aujourd'hui."