Merci Salva !

Cette fois, c'est officiel... Après plusieurs rebondissements, doutes et complications, Salvatore Sirigu quitte bel et bien le PSG. Mais malheureusement, il ne repart pas par la grande porte. Aucun match d'au revoir, des négociations difficiles, l'italien n'aura pas eu le départ qu'il méritait.

Recruté en 2011 dans l'ombre de Pastore pour 4 millions d'euros, il est arrivé aussi discrètement qu'il ne s'en va. Mais pour autant, il aura eu quand même le mérite de réussir à créer un lien fort avec le club et ses supporters. Une des choses qui a probablement plu chez lui, c'est son caractère bien trempé qui en faisait un coéqupier hargneux et solidaire, prêt à bondir sur n'importe qui toucherait à un des siens. Sa loyauté envers le club également, un homme droit et dévoué sur et en dehors du terrain qui en ont fait un élément fiable de l'institution. Et bien sûr, ses performances loin d'être anodines puisqu'il a obtenu le titre de meilleur gardien UNFP de L1 deux années consécutives (2013 et 2014).

Pourtant, son tempérament, une qualité au départ, lui a joué des tours, notamment au moment de l'arrivée de Kevin Trapp dans l'effectif parisien. En effet, l'italien n'a pas toujours été sympa avec son nouveau coéquipier, lequel lui a chipé sa place de numéro un. Sûrement, la faute à un sentiment d'injustice puisque l'allemand a bénéficié d'un statut de titulaire dès son arrivée, et d'une certaine clémence de la part du coach à l'époque (Laurent Blanc). De là s'est d'ailleurs compliquée sa situation. Mais il est comme ça Salva, un homme entier. Malgré cela, sa cote d'amour avec les supporters n'a pas changé, preuve du respect qu'il a acquis lors de ses années rouges et bleues, et c'est une chose qui ne se gagne pas facilement.

Suite à deux prêts pas très valorisants (au FC Séville et à Osasuna), son départ ne se fait pas de la meilleure des manières, que ce soit avec les dirigeants ou sur le terrain. Mais il aura quand même laissé une trace de son passage au PSG. La seule chose qu'on peut lui souhaiter est de prendre, de nouveau, du plaisir au Torino, de là découlera certainement un avenir plus radieux. En tout cas, il le mérite... Bonne chance Salva !