L'OM aigri, jouissif à plus d'un titre

Vous croirez peut-être à une blague et pourtant c’est bien vrai: les Olympiens, nos éternels rivaux, à travers Lephoceen.fr, se sont trouvés une autorité et surtout une crédibilité suffisante pour juger et critiquer la prestation parisienne lors de la rencontre qui opposait, hier, le PSG au FC Barcelone en quart de finale aller de la Champion's League.

- Autorité, comme ce qu’il a manqué à l’OM durant déjà 3 saisons et 7 matchs toutes compétitions confondues pour réussir à battre l’équipe qu’ils osent critiquer.

- Crédibilité, comme ce que l’OM a fait perdre au championnat de France l’année dernière en se faisant battre six fois consécutivement en poules de la Ligue des Champions avant de sortir de la compétition la queue entre les jambes.

Critiquer paraît donc bien loin de leur portée et pourtant… L’OM devrait se contenter de faire ce qu’elle sait faire de mieux : se trouver des excuses. En effet, un coup ce sont les équipes en Ligue des Champions qui sont trop fortes pour eux, un autre c’est l’arbitrage français qui veut les "priver du titre", si bien qu’aujourd’hui il est impossible de ne pas tomber sur des classements de championnats bidons, des vidéos de penaltys ou de buts refusés.

De fausses preuves totalement partiales qui permettent à l’OM de se voiler la face sur le mauvais bilan de leur saison :

- Une élimination face à Grenoble, club de CFA, en 32ème de finale de la Coupe de France.

- Une autre élimination face au stade Rennais cette fois en 16ème de finale de la Coupe de la Ligue

- Une 4ème place en championnat, malgré leur calendrier plus que léger, qui s’avèrera très probablement difficile à suivre aux vues des bons résultats de St-Etienne et de Bordeaux respectivement à 1 et 3 points seulement des hommes de Marcelo Bielsa, ce que l’on leur souhaite ardemment.

Quelle est l’expression déjà ? Avant de critiquer, il faut regarder…

Le PSG, seule équipe en Europe encore en lice dans toutes les compétitions, défend haut ses couleurs et celles de la France sur la scène internationale. Peut-être un exemple à suivre, messieurs les Marseillais ?

Romain Majnoni