Krychowiak règle ses comptes avec Emery !

Krychowiak règle ses comptes avec Emery !
Publié le : 21/12/2018 - 15:45

Grzegorz Krychowiak a été prêté par le PSG au Lokomotiv Moscou cette saison. L'obligation d'achat incluse dans le prêt - estimée entre 10 et 11 millions d'euros - s'est déclenchée automatiquement après que Krychowiak ait joué 10 matchs officiels sous le maillot du Lokomotiv Moscou. Le paiement est échelonné sur plusieurs mois.

Et dans la presse russe, il n'a pas hésité à parler sans langue de bois de son passage au PSG : "Au PSG, je n’ai pas beaucoup joué, les gens ont beaucoup parlé de moi. À un moment donné, ça m’a fatigué, mais j’ai décidé qu’il valait mieux me concentrer sur mon travail. En France, les médias ont écrit que j’avais un conflit avec des partenaires du PSG. Ce n’est pas vrai - il y avait une très bonne ambiance dans l’équipe. Mais des journalistes ont essayé d’expliquer que c’était pour ça que je ne jouais pas. (...) Ils ont même écrit sur un malentendu avec la direction, alors que j’avais de bonnes relations avec le président du club" dit-il, avant de s'en prendre à Unai Emery, ancien coach du PSG, qui a validé son arrivée.

"Chaque fois que je quittais un entraînement, je me posais la même question. Avant de signer un contrat avec le PSG, j’ai demandé à Emery s’il voulait vraiment me voir dans l’équipe. Il a répondu que oui. Je me suis dit : "il me connaît, il sait comment je joue. Pourquoi refuser ?" Trois mois plus tard, Emery a déclaré qu’il ne me voulait pas dans l’équipe. Je suis tellement en colère contre lui ! Je n’ai pas compris ce qui avait pu changer, je lui ai demandé de s’expliquer. On s’est expliqué. Mais chaque fois que je quittais son bureau, j’étais encore plus en colère qu’avant (...) Je n’ai pas joué, c’était une période difficile, mais je l’ai acceptée. Je travaillais dur, je faisais des efforts, mais j’ai dû tourner la page et passer à autre chose. Tout ce que j’avais à faire, c’était d’accepter cette situation et d’aller dans un autre club. J’ai moi-même demandé à partir. Lorsque vous restez longtemps assis sur le banc, vous incitez involontairement le club à changer."