Ce que Blanc a dit aux joueurs...

Publié le : 21/11/2015 - 03:10 - Dernière modification : 21/11/2015 - 03:20

Huit jours après les attentats qui ont frappé Paris, le PSG va retrouver le terrain cet après-midi à 17h00 avec cette confrontation face à Lorient à l'occasion de la 14e journée de Ligue 1. Conscient que ses joueurs sont touchés par cet événement, Laurent Blanc a eu des mots forts pour remobiliser ses joueurs et a dévoilé son discours vendredi en conférence de presse.

"La situation n’est pas facile, mais il n’y a pas que les joueurs du PSG qui sont affectés, tous les joueurs le sont. Les étrangers le sont, et peut-être encore plus. Ils étaient très loin de Paris et les médias internationaux ont montré en boucle des images de Paris très négatives et cette image est dure à effacer. De très loin, on a pu penser que tout Paris était dans ce contexte qu’on a pu connaître vendredi dernier" a commencé le coach parisien sur le parisien.

Puis il a ajouté : "Ce que j'ai dit aux joueurs ? Le message que l’on fait passer, et je pense que je ne suis pas le seul, c’est que malgré les images, le choc, le fait d’avoir été touché plus ou moins par ces événements, c’est que la vie continue. Nous, notre vie, notre métier, c’est ça. Il faut relativiser, certes, mais il faut que chacun continue à exercer son métier. Les journées sont maintenues, on nous demande de nous préparer, d’aller jouer un match à Lorient, on va le faire, avec un grand professionnalisme et toutes les équipes vont faire ça. C’est notre devoir de bien se préparer et de jouer le mieux possible au football malgré un contexte difficile."

"Je n’ai pas un joueur qui est venu me voir en me disant qu’il n’était pas prêt pour jouer. Pas un joueur n’a tapé à la porte du bureau pour me dire qu’il n’était pas prêt. Je sais que certains sont très affectés, pratiquement tout le monde l’est, mais on a quelque chose à faire. On a huit matches à préparer ensuite, la vie continue, notre métier continu et c’est en le faisant qu’on arrivera à passer à autre chose. Vous êtes là, vous faites votre job, à nous de faire pareil" a-t-il poursuivi.