PSG : Bruno Cheyrou répond aux attaques

PSG : Bruno Cheyrou répond aux attaques
Publié le : 02/06/2020 - 11:58 - Dernière modification : 02/06/2020 - 12:01

Critiqué pour son peu de travail, l'ancien directeur sportif de la section féminine du PSG Bruno Cheyrou a décidé de mettre les choses au clair et exprime les raisons qui l'ont poussé à claquer la porte du PSG pour rejoindre l'Olympique Lyonnais.

"Je n'ai pas forcément à me justifier, mais après sans entrer dans les détails de ma séparation avec le PSG, les dirigeants étaient loin d'être ravis bien au contraire. Ils auraient préféré que je reste. Ils n'ont pas trouvé le bon positionnement pour que je continue d'évoluer. Je suis ravi d'avoir travaillé pour le PSG. J'ai appris énormément au sein de la section féminine et je voulais passer à autre chose. Mon ambition a toujours été claire, je voulais repasser avec les garçons, car c'est là d'où je viens, où j'ai joué et ce que je maitrise le mieux. Au PSG, j'étais à mi-temps, car j'étais aussi sur BeIN Sports en tant que consultant, mais j'étais à 150% dans mon poste, car j'avais peu de week-ends, peu de vacances et je n'ai pas vu mes enfants pendant très longtemps. Voilà ma réponse" a-t-il déclaré lors de sa première prise de parole pour la chaine officielle de l'OL où il est désormais responsable de la cellule de recrutement.

"En France on peut avoir tendance à être jaloux ou aigri sans trop connaître les gens. C'est facile de critiquer même pour dans mon rôle de consultant pour BeIN Sports je n'ai jamais voulu tomber dans la critique facile, même si c'est le plus simple parfois. Je sais que ce n'est pas évident d'être joueur de foot et il faut donc rester assez mesuré dans ses propos. La critique fait partie du métier. On fait un métier public, un métier tellement excitant et qui intéresse tellement de monde que le foot est l'activité la plus populaire dans le monde. Il faut prendre cela avec ses avantages et ses inconvénients. C'est vrai que lorsque l'on veut avoir quelques responsabilités, on s'expose à des critiques. Il faut savoir les accepter" a-t-il ajouté.