CdM des clubs : Le PSG frappe fort, l’Atlético balayé, la presse espagnole sonnée

CdM des clubs : Le PSG frappe fort, l’Atlético balayé, la presse espagnole sonnée
Publié le : 16/06/2025 - 17:56

Le Paris Saint-Germain a lancé son Mondial des clubs de manière tonitruante. Opposés à l’Atlético de Madrid au mythique Rose Bowl de Pasadena, les champions d’Europe en titre ont signé une victoire éclatante (4-0), laissant les observateurs – et surtout la presse espagnole – complètement stupéfaits par la démonstration parisienne.

Une domination sans partage

Dès les premières minutes, la maîtrise parisienne a sauté aux yeux. Calme, collectif, incisif, le PSG de Luis Enrique a imposé son tempo sans jamais vaciller. Fabian Ruiz a donné le ton à la 19e minute d’une frappe pure à l’issue d’une action collective parfaitement orchestrée. Juste avant la pause, Vitinha a doublé la mise (45+1), entérinant la supériorité des Parisiens dans tous les domaines.

La seconde période n’a fait que confirmer l’écart de niveau entre les deux équipes. Malgré une expulsion de Clément Lenglet à la 79e minute, Paris a gardé la mainmise sur le jeu. Kvaratskhelia a touché la barre, Mayulu a inscrit le troisième but à la 87e, avant que Kang-In Lee ne conclue le récital sur penalty dans les arrêts de jeu (90+3).

La presse espagnole abasourdie

Le choc est brutal pour l’Atlético, et la presse espagnole ne mâche pas ses mots. « Mucho PSG », titrent en une Marca et Mundo Deportivo, reconnaissant unanimement la supériorité du club français. Pour Marca, « le champion d’Europe impose sa loi », tandis que Mundo Deportivo parle d’un PSG qui « montre les muscles » pour sa première apparition dans cette Coupe du monde des clubs. Même Sport, pourtant rarement tendre avec le PSG, évoque un « début amer pour l’Atlético face au PSG de Luis Enrique », soulignant la maîtrise totale du jeu par les Parisiens. De son côté, AS résume la déroute madrilène par un titre lapidaire : « Tropezón Mundial » – une chute mondiale.

Un PSG métamorphosé et affamé

Le contraste est saisissant : d’un côté, un Atlético méconnaissable, où Antoine Griezmann est passé à côté de son match et où la défense a sombré ; de l’autre, un PSG collectif, solide, affûté. Le sacre en Ligue des champions il y a deux semaines à peine (5-0 face à l’Inter) semble avoir renforcé les ambitions d’un club qui, enfin, paraît savoir où il va. Luis Enrique a façonné une équipe sûre de sa force, qui combine technique, intensité, et discipline tactique. « Ce PSG-là ne se contente plus de séduire, il écrase », résume un commentateur espagnol. Pour la presse ibérique, Paris ne joue plus dans la même cour. Il joue tout simplement dans une autre dimension.

Kamel Arab pour Paristeam