Un joueur de l'Etoile Rouge s'exprime...

Publié le : 15/10/2018 - 20:28

Après Marco Verratti dimanche, un joueur de l'Etoile Rouge de Belgrade s'exprime sur l'affaire de match truqué PSG-Belgrade (6-1) en Ligue des Champions, révélé par le quotidien L'Équipe, où un dirigeant serbe aurait fait un pari sur une défaite de son équipe avec cinq buts d'écart...

Après avoir pris le soin d'annoncer que le club serbe lui a demandé "de ne pas communiquer sur cette affaire", l'attaquant Fardou Ben Mohamed a fait part de sa surprise, car il prit la connaissance de ce coup de tonnerre dans la presse.

"Comme j'étais avec ma sélection, occupé à préparer un match important, loin de l'Europe, cela ne m'a pas vraiment perturbé. J'étais totalement concentré sur la rencontre face aux Marocains. On avait des entraînements, des soins, de la vidéo, donc je n'avais pas trop le temps de penser à ce qui se disait dans les journaux, explique le buteur des Coelacanthes. Quand on lit ce genre de choses, on est évidemment surpris, car lors de ma carrière, je n'y avais jamais été confronté, que ce soit en France ou en Grèce. À un niveau comme celui de la Ligue des champions, j'ai du mal à croire qu'on puisse truquer des matches. Là, il n'y a aucune preuve" a-t-il déclaré au quotidien L'Équipe.

"L'Étoile Rouge est un grand club. Et comme tous les grands clubs, il peut être jalousé. Pour l'instant, je suis avec ma sélection. Je serai à Belgrade jeudi, mais je n'appréhende pas du tout ce retour. On va vite préparer notre rencontre de Championnat (samedi face au Rad Belgrade), essayer de le gagner et conforter notre première place au classement" a-t-il ajouté.

Le quotidien sportif a également ressorti une déclaration de l'attaquant du club serbe après la victoire du PSG où il s'est dit notamment impressionné par le match de Neymar qui expliquerait en grande partie ce score-fleuve... "Je savais que ce serait difficile, mais pas à ce point. Neymar était dans un très grand jour, il réussissait tout. Mentalement, son premier but nous a fait du mal, et juste derrière, Paris en met un deuxième. Peut-être avons-nous trop respecté notre adversaire" avait-il confié.