Messieurs, mourrez pour ce maillot !

Voilà presque deux mois. Deux mois que l’on attend ce match. Deux mois que l’on a des images plein la tête. De la tête de Kombouaré à la reprise de Ginola, en passant par la terrible « remontada » de l’an passé. Des évènements que l’on souhaite revivre. D’autres pas.

Aujourd’hui ce n’est pas une ville qui vous attend ni un pays d’ailleurs. Le monde entier vous attend, nous attend. On le sait, une bonne partie du pays, par anti-parisianisme, supportera le Réal ce soir. On le sait, certaines personnes, depuis trop de temps déjà, essaient de semer la zizanie au sein du club. Ne leur accordons pas d’importance. La réponse ? Sur le terrain.

Francis Borelli déclarait un jour "j’aime le PSG d’un amour indéfectible. Et personne ne pourra me changer. On pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s’enflamme encore." Il est temps, Messieurs, d’intérioriser un peu tout ça. L’amour ne se contrôle pas, c’est vrai. Vos supporters vous le démontrent au quotidien. Demandez aussi à Raï et Pauleta dans quel état d’effondrement ils ont dit au revoir au Parc des Princes...

Parce que notre histoire mérite les honneurs. Parce que nos couleurs ont des valeurs. Parce que vous avez tout un peuple derrière vous, une histoire à écrire devant vous. Messieurs, mourrez pour ce maillot !

Clément Pernia