"Le PSG, en train de toucher ses limites"

Publié le : 22/10/2014 - 14:11

Après Apoel Nicosie-PSG (0-1), les éditorialistes s'en sont donné à coeur joie. Tour d'horizon.

Pierre Ménès : "Je vais finir par croire qu’il y a un jeu entre les joueurs parisiens : celui qui perd le ballon récolte une amende, une claque ou une chiquenaude derrière l’oreille. Pas d’envie, aucune prise de risque. Enfin, si : Pastore prend des risques. Mais il en prend tellement qu’il perd 60% de ses ballons. Ajoutez à ça un Motta et un Verratti dans un mauvais soir, un Matuidi moyen, un Lucas qu’on n’a quasiment pas vu, pas plus que Cavani jusqu’à son but, et vous avez tous les ingrédients d’un match bien soporifique. Un match que le PSG n’a pas perdu grâce à un sauvetage venu d’ailleurs de David Luiz sur sa ligne. Alors après, je veux bien qu’on me parle de coaching, mais avec tout le respect que j’ai pour l’effectif du club parisien, en être réduit à faire entrer Bahebeck pour faire la différence devant…. Toujours est-il que c’est lui qui remet de la poitrine pour Cavani, auteur d’un but à la Gerd Müller. Un but qui a l’immense mérite d’exister et donc de sauver l’essentiel, mais qui en revanche ne sauve pas la copie d’ensemble de l’attaque parisienne." (Canalplus.fr)

Jean-Michel Moutier (Ex-directeur sportif du PSG) : "Cavani n'a pas été le meilleur joueur sur le terrain, il a touché peu de ballons. Mais à trois minutes de la fin, il répond présent, il s'arrache et marque ce but qui va beaucoup compter dans la suite de cette campagne européenne. Son comportement m'a plu. C'est le propre des grands buteurs, Cavani n'a rien lâché. Le PSG lui doit déjà le point pris à Amsterdam. Mais les Parisiens se sont vraiment fait peur (...) J'ai été déçu par le milieu de terrain qui a ralenti le jeu, qui n'a pas accompagné les attaquants. La qualité technique était aussi médiocre, rien à voir avec celle affichée contre Barcelone. Il y a eu beaucoup de déchets, notamment dans le dernier geste. L'équipe de l'APOEL s'est montrée solide et dangereuse. Elle aurait pu gagner ce match." (LeParisien.fr)

Jean-Michel Larqué : "C’était un tout petit PSG dans un tout petit match. Ce fut très laborieux. On est passé tout près de la catastrophe (...) On va dire les choses très clairement. Le PSG n’a pas disputé un match de Ligue des champions. Non pas qu’il ait voulu le faire mais j’ai l’impression que le PSG est en train de toucher ses limites. On parle de la dynamique de la victoire et de la spirale de la défaite. Mais on peut aussi parler de la force de l’habitude. Ça y est, les Parisiens considèrent qu’en ayant le ballon 70% du temps, les choses vont arriver et qu’ils vont marquer un but à un moment ou à un autre." (Rmcsport.bfmtv.com)