Le cri du coeur d'un supporter du PSG

Publié le : 09/03/2017 - 13:30 - Dernière modification : 09/03/2017 - 17:44

Il y a des matins où l'on ne part pas au travail avec une grande motivation. Cela a sans doute été le cas pour vous après la déroute du match au Camp Nou mercredi. Ce PSG, qui fait tant sourire, est aussi capable des pires catastrophes. Patrice, fidèle lecteur de Paristeam, nous a adressé ce mail ce jeudi matin. Un cri du coeur que nous publions avec son autorisation.

"Je suis comme vous, supporter, 52 ans et je souhaite simplement vous écrire quelques lignes...

Que le sommeil fut long à trouver, j'ai baissé les yeux sur ma télécommande au moment de ce sixième but, sans réaction particulière. Un résultat, une défaite, une déroute, quand bien même il s'agirait de la passion et de l'amour pour son club, ne sauraient effacer les drames de ce monde. Alors, il faut relativiser, il paraît. Il n'empêche que je n'arrive pas ce matin à relativiser. Que s'est-il passé ? Des signes, des "pressentiments" me faisaient penser dans la semaine au fur et à mesure que le jour de ce match arrivait que cela allait mal tourner. Et ce matin, ce sont les vieux démons connus par le passé qui viennent de réapparaître.

Le lot de moqueries et autres quolibets pleuvent déjà sur la toile et ailleurs. Ce qui fait le plus mal ? Certains présidents, clubs de notre championnat qui en interne doivent jubiler. Les analyses de tous bords vont pleuvoir, pleuvent déjà et le feront pour encore longtemps.

Que va-t-il se passer maintenant ? La perte du titre national ? La perte de la Coupe de la ligue ? De la Coupe de France ? Verratti ? Marquinos ? Resteront-ils chez nous ? Pour ne citer que ceux-ci. Garder le titre de Champion de France et les coupes nationales, même cette incroyable performance n'effacera jamais ce que l'on a vu, vécu et subit hier soir. Seule une victoire en C1 ferait oublier cet échec, drame ou appeler cela comme vous le voulez. Nous savons tous comment quelque chose de négatif peut affecter le moral et le mental d'un humain, quand bien même ce dernier serait apte à rebondir.

Ce matin, je ne lirai pas l'équipe, ne consulterai pas les médias, surtout pas le 20H ou toute autre chaîne à caractère sportif. Je vais attendre dimanche soir, fébrilement, le résultat contre Lorient. Je ne sais même pas si je vais regarder le match, supporter toujours oui, mais je suis humain et mon moral est au niveau du sol. Allez Paris."

Patrice