Blanc et son coaching pointés du doigt

Publié le : 18/09/2014 - 14:24 - Dernière modification : 18/09/2014 - 17:31

Après le match nul entre l'Ajax et le PSG, les commentaires ne sont pas tendres à l'encontre de l'équipe parisienne, et de Laurent Blanc en particulier.

Sur RMC, Daniel Riolo s'en est pris à l'entraîneur parisien, à qui il reproche son attentisme : "Au PSG, il n’y a pas de coach, il y a un spectateur de plus qui est sur le banc. J'attends les premières critiques sur Laurent Blanc. Mais ça ne tombera jamais."

Pierre Ménès sur son blog pointe du doigt le rendement insuffisant du milieu de terrain parisien : "Cette équipe, et en particulier son milieu de terrain, est totalement à la rue physiquement. Le symbole, c’est Motta. Depuis le début de la saison, il n’est que l’ombre de lui-même." Du coup, le journaliste de Canal s'en prend à l'entraîneur parisien : "C’est là qu’on se demande pourquoi Blanc ne fait pas de coaching. À quoi ça sert d’avoir Cabaye et Pastore sur le banc si c’est pour n’en lancer qu’un des deux, à dix minutes de la fin ? Il va falloir trouver des solutions. Il va peut-être falloir, également, que Blanc arrête de protéger son petit monde en disant que les équipes en face ne jouent pas."

Enfin sur le plateau des Spécialistes sur Canal +, Daniel Bravo met l'accent sur les problèmes physiques du PSG, et le manque de grinta des joueurs parisiens : "La fin de match nous laisse penser que Paris n'est pas au top physiquement. Ils ont subi sur la fin, ils n'ont pas été en mesure de réagir, et ça, c'est nouveau pour cette équipe. Ensuite, pendant le match, malgré leur supériorité, je n'ai pas eu l'impression de retrouver un PSG européen. Je n'ai pas eu le sentiment qu'ils donnaient tout. Ça ressemblait un peu à ce qu'ils font en championnat, et malheureusement il va falloir qu'ils se rendent compte que pour gagner en Ligue des Champions, ce n'est pas comme en championnat, il va falloir qu'ils fassent plus, et qu'ils donnent plus. Je suis un peu déçu de ça. On peut regretter les occasions manquées, mais c'est aux tripes que ça se joue ces matchs-là."