PSG : pas facile d'être trop facile...

Publié le : 05/02/2017 - 08:00 - Dernière modification : 05/02/2017 - 12:49

Parce qu'on a ressenti trop de facilité chez certains joueurs parisiens contre Dijon samedi, nous avons trouvé bon de remettre certaines choses à leur place. Édito.

Il ne fallait pas arriver en retard au Stade Gaston Gérard ou devant sa télévision pour le match Dijon-PSG samedi. Après seulement quinze secondes de jeu, Serge Aurier tente de mettre en retrait de la tête pour Aréola, non pas à quatre pattes, comme Verratti l'a fait avant lui, mais dans un geste qui n'avait rien à envier aux poussins le dimanche matin sur un terrain de banlieue. Une tête trop molle qui donna l'occasion à un Dijonais de défier Aréola, qui s'en est bien sorti. Ouf... Bon, une fois, ça arrive, Aurier n'était pas bien concentré... Mais quand ça se répète à plusieurs reprises dans la partie, on peut parler d'une faute professionnelle.

Dès la cinquième minute, Layvin Kurzawa, le compère de l'autre aile, manque totalement sa relance dans l'axe. Martin en profite et frappe au but. Aréola et le PSG ne doivent leur salut qu'au montant de la cage bourguignonne. Simple coïncidence ? Que nenni, la troisième bourde sera fatale. Cette fois, elle est signée Adrien Rabiot, à l'heure de jeu, dans la foulée de l'ouverture du score parisienne de Lucas. Trop facile balle au pied, Rabiot perd le ballon à 30 mètres des cages d'Aréola, et c'est Tavaras qui fusille le portier parisien... Trois fois, ça fait beaucoup... On passera sous silence la couverture inexistante à la 62e, sur un corner offensif, où il a fallu un effort énorme de Matuidi pour sauver la baraque.

Il ne faudrait pas oublier qu'une des choses les plus importantes dans le football, c'est le respect des adversaires. Que ce soit en Ligue 1 ou le dimanche matin dans un match de poussins. Se prendre pour des autres, c'est facile. Avoir l'excuse de la jeunesse, un peu moins. Mais prendre ceux qui vous aiment pour des idiots, ça ne passe pas. Et ce type de prestation ça ne passera pas une deuxième fois, ce ne sera pas toujours Dijon en face. À bon entendeur !