Avec Pastore, la vie du PSG est changée

Publié le : 20/03/2017 - 08:00

Ah, Javier. On peut dire que tu nous as fait passer par tous les états possibles et inimaginables cette saison. État psychologique d'abord. Le tien et le nôtre. On s'est souvent demandé si tu étais encore un joueur de football, et nous, on se demandait si nous n'étions pas dingues, et si nous avions bien vu ce talent fou qui est en toi. État physique également. Là aussi, le tien et le nôtre. Tes blessures à répétition ont été un long calvaire qui a duré des mois et des mois, et nous, notre coeur saignait à chaque fois que tu n'étais pas là.

Contre Lyon, pas difficile de voir l'apport que tu as eu sur cette équipe parisienne qui a subi en début de rencontre. Un une-deux sublime avec Di Maria pour servir en retrait Rabiot, puis cette remise en une touche pour Draxler, pour une deuxième passe décisive de la soirée. Et puis, cette fois, pas de bus en défense en face, mais une équipe qui joue rapidement vers l'avant, ça aide aussi à déployer son jeu et à avoir de l'espace devant soi.

Ahlala, qu'on regrette encore aujourd'hui que tu n'aies pas été là lors du match retour à Barcelone pour garder le ballon en fin de match, on n'est pas prêt de s'enlever de la tête ce regret. Mais tournons nous vers l’avenir, la Ligue 1, les deux coupes, avec toi, Javier, on se sent un peu plus confiant ! Courage !