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Aulas sait comment il va battre le PSG...

Publié le : 27/04/2015 - 14:10 - Dernière modification : 27/04/2015 - 14:14

Vainqueur de Reims (2-4) dimanche soir, Lyon est revenu à égalité au classement avec Paris à quatre journées de la fin et repasse devant les Parisiens en raison du goal-avérage (+4).

Un scénario que rêve le président Jean Michel Aulas au terme de la 38e journée pour coiffer au poteau l'équipe de Laurent Blanc et soulever l'Hexagoal.

Si le PSG possède un match de retard qu'il jouera mardi face à Metz, le patron de l'OL compte sur Montpellier et Nantes pour prendre des points à Paris... Extrait de son interview au micro de la chaîne de son club OL TV...

"On s'est senti en danger après l'extraordinaire match de Paris contre Lille (6-1) où j'ai personnellement trouvé les Lillois aplatis. Je ne sais pas s'ils avaient fait le repas d'avant match dans un hôtel du PSG. J'ai vu aussi que le gardien de Lille avait changé de gants au bout du deuxième but. Après probablement que cela allait un peu mieux. On a vu quand même une attaque du PSG explosif avec beaucoup de très bonnes occasions.

Mais bon quand on est à quatre matchs de la fin et a égalité avec cette armada fantastique qui est le PSG avec un budjet de 500 M€ alors que nous sommes à 100 M€ et qu'on résiste jusqu'au bout alors je pense que cela se jouera au dernier match avec le goal-avérage. Il faudra toutefois être attentif au match contre Metz où on ne sait pas ce qui peut se passer.

Sur leurs matchs extérieurs, j'ai une confiance absolue en Rolland Courbis (Montpellier) qui est un fin technicien et un formidable psychologue vis-à-vis de ses joueurs. J'ai aussi un petit faible pour les canaris (Nantes). Loulou (Nicollin) serait très heureux. Il faut imaginer que l'on peut arriver à la dernière journée à égalité avec un goal-avérage positif.

Mais si on est deuxième, nous serons immensément heureux, car cela voudra dire que nous sommes en Ligue des Champions et que l'on arrive dans le grand stade avec une compétition européenne qui nous a fait rêver depuis des années. Il faut donc imaginer que la vision que j'ai eue il y a trois mois se rapproche de la réalité. On ne sera pas déçu si on n'est pas champion, mais moi je pense que l'on va l'être."

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