Meunier se livre : retour, avenir, Tuchel…

Meunier se livre : retour, avenir, Tuchel…
Publié le : 27/02/2019 - 09:26 - Dernière modification : 27/02/2019 - 09:27

Le PSG s'est imposé 3-0 mardi soir sur la pelouse du Parc des Princes face à Dijon en quart de finale de Coupe de France. Thomas Meunier, défenseur parisien, s'est exprimé devant la presse après cette rencontre. Interview.

¤ Le match
"On avait vraiment envie de réaliser quelque chose de bien. Le coach a eu un très beau discours à l’entraînement, en disant que nous étions sur une bonne période positive et qu’il a envie de découvrir le Stade de France. Il nous donne assez de libertés en ce qui concerne les entraînements, le planning… Il donne pas mal de responsabilités et on lui est redevable. On le montre sur le terrain  : on pratique le foot qu’il souhaite."

¤ Son retour à la compétition
"Je vais bien. J’ai fait mes derniers tests lundi chez le neurologue. Tout s’est bien passé. J’avais hâte de revenir sur le terrain. C’est fait en tant que titulaire, pour faire souffler les cadres (sourire). Ça m’a fait plaisir d’être là et de marquer ce but (...) Il me reste un an de contrat, jusqu’en 2020. Je suis ravi ici, j’adore vraiment la ville et le club. Les probabilités, au début de ma carrière, étaient de 0,0001 % que je joue un jour pour le PSG. Je n’ai aucune raison de me plaindre en réalité. J’ai du temps de jeu, parfois un peu plus, parfois un peu moins. Il faut prendre la vie avec philosophie. Ce qu’il se passe pour moi ici est tout simplement inespéré."

¤ La comparaison Emery/Tuchel
"Le message du coach est totalement passé. On l’a réellement assimilé. Un jeu offensif avec pas mal de variations. On est capable de jouer court, long… Je pense que le jeu est plus varié que sous Unai Emery. Il avait son style de jeu. Il voulait nous transcender, mais uniquement avec un seul style. On s’est adapté aussi aux changements de postes de Dani Alves ou Thilo Kehrer. Tout le monde fait des concessions et se donne à 1000 %. C’est aussi ça qui change la donne. Tuchel a cette envie de chien enragé de vouloir terminer l’adversaire, de mettre trois, quatre, cinq ou même quinze buts s’il le faut, c’est la bonne mentalité. On veut être des tueurs. Il faut que les adversaires nous craignent. Quand ils viennent au Parc des Princes ou qu’ils nous accueillent, qu’ils se disent  : c’est le PSG, ça va être compliqué."