"Kurzawa est nul, on le sait, mais Alvès?"

Publié le : 22/01/2018 - 12:51 - Dernière modification : 22/01/2018 - 12:52

Sur son blog sur RMCSport.com, Daniel Riolo, célèbre journaliste, est revenu sur la défaite dimanche soir du PSG sur la pelouse du Parc OL face à Lyon (2-1), lors de la vingt-deuxième journée de Ligue 1. Extraits.

"Le début de match est marqué par le coup franc de Fekir. Une inspiration fantastique. Le capitaine de l’OL profite d’un placement nul d’Areola. Le gardien du PSG reste un point faible. L’OL mène vite et ne recule pas. Pressing haut, notamment sur Verratti et Rabiot. Le PSG est bousculé et n’arrive pas à s’organiser. Rabiot est souvent peu à l’aise dans ce début de partie. Peu à peu, le PSG prend la possession de balle. Lyon accepte la domination, mais sans reculer et en restant agressif. Peu à peu, l’OL est forcé à reculer. Aouar, Cornet jouent quasi comme des latéraux. Le PSG est beaucoup mieux et impose son rythme. Lyon ne sort presque plus. Il y a toutefois un souci dans le jeu parisien : les latéraux. Kurzawa est nul, on le sait, mais Alvès ? Que propose-t-il ? L’emprise parisienne ne donne finalement rien dans cette première période. Verratti est mauvais. Rabiot est confus. Les latéraux inexistants et Kurzawa dangereux. Mais c’est surtout au niveau du caractère que le PSG apparaît faible. Comme souvent dans les gros matches. Si on les bouscule, c’est toujours pareil. Dans cette première période, on a vu aussi le choc entre Lopes et Mbappé. Le Parisien est sorti sur blessure. La sortie de Lopes est dangereuse. Péno ou pas, je m’en fous. Mais cette sortie est dingue. Ce n’est pas une sortie normale. Sa position, sa violence, c’est délirant que Lopes fasse ça ! Juste avant la pause, Kurzawa en position étonnante de tout sauf d’arrière gauche met une volée dingue sous la barre. Il est nul et met un but exceptionnel. Comme il avait mis un triplé en LDC. Ça n’enlève rien à sa médiocrité. Paris revient bien mieux en seconde période. Le jeu est plus fluide. Lyon est plus passif. A l’exception de Ndombelé qui lui  reste très performant au milieu. Au moment ou Paris maîtrise parfaitement le match, Alvès pète un cable bêtement. C’était un point faible dans le jeu, il l’est encore plus en prenant un rouge à la 58e. A 10 contre 11, Paris est en danger. Lyon qui ne faisait quasiment plus rien peut envisager la victoire (...) Il y a beaucoup de tension dans cette partie mais finalement peu d’occasion. Même à 10, même en étant plus bas, le PSG garde la maîtrise technique. Emery tient comme ça. Il ne tente pas un dernier changement. Le 1/1 semble convenir aux deux équipes. Il y a plus de crainte que d’ambition sur le terrain. De ce match, on devra retenir plusieurs lacunes côté PSG. Les latéraux, le caractère global de l’équipe sous la pression. Lyon, n’a pas fait grand-chose, mais s’est offert une victoire de dingue avec suspense et joie intense grâce au but énorme de Memphis. Mais l’émotion effacera la petite prestation d’ensemble."