"Je ne suis pas le père de Ney"

Publié le : 21/10/2017 - 09:33 - Dernière modification : 21/10/2017 - 09:36

Dans un entretien au journal Le Parisien ce samedi, Daniel Alves fait le tour de l'actualité du PSG, de son début de saison sous son nouveau maillot, le penaltygate ou encore Kylian Mbappé. Extraits.

¤ Le PSG
"C'est un club, une équipe (il réfléchit)... qui est plutôt jeune par beaucoup d'aspects. Mais je sens une énorme envie de croître, de devenir un grand dans le monde du football. C'est pour cela que nous sommes venus. Parfois, il manque des joueurs avec une mentalité de vainqueur. Je me souviens d'une réflexion de José Mourinho. Il disait qu'aujourd'hui il y a beaucoup de grands joueurs, mais que ceux qui possèdent une mentalité de gagneur n'étaient plus autant valorisés. Auparavant, les joueurs avec ce caractère valaient un certain prix mais, maintenant, le mercato est devenu un peu fou. On l'a encore vu cet été. Je pense que les clubs ont besoin de ces champions pour grandir. Mais, pour devenir un champion, il faut énormément travailler, le destin ne suffit pas. Et c'est cet état d'esprit qui manque parfois dans certains clubs.

¤ Mbappé
"Il me fait penser à Thierry Henry. J'ai joué avec Thierry et ils font des choses similaires. Mbappé est jeune, mais sa progression est très rapide et il a des qualités incroyables. C'est un grand plaisir pour moi d'évoluer avec des joueurs de ce niveau. J'ai eu la chance d'en côtoyer quelques-uns et, sans aucun doute, Kylian est un grand joueur."

¤ Le penaltygate
"Le dîner était organisé avant cette histoire. Mais il était important. Je pense que les gens dans les clubs où je suis passé me regrettent pour cela. J'aime ce genre de rendez-vous avec une bande de copains. Ceux qui pensent que des malaises existent entre moi et un autre joueur se trompent. Ni avec Edi (Cavani), ni avec personne. Je ne suis pas là pour perdre mon temps (...) Il y a eu beaucoup de confusion. Je ne suis pas le père de Ney. Je suis son ami, son frère. Je ne suis pas le père de Cavani non plus. Le coup franc, c'était sur le moment. J'ai pris le ballon pour le tirer, Cavani le voulait, Neymar le voulait... Ce sont des choses qui arrivent. Mais il n'y a pas de malaise. Si on doit discuter pour aplanir telle ou telle chose, c'est bon. Après, la vie continue."

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