Blanc réclame "une prise de conscience"

Trois matchs, trois nuls ! Et le scénario est toujours le même ! le PSG ouvre le score, ne réussit pas à tuer le match et se fait rejoindre. Un sentiment difficile à comprendre pour Laurent Blanc qui réclame une prise de conscience à ses joueurs...

"Il y a beaucoup de sentiments qui se mélangent : de la déception dans la mesure où je pense qu’en première mi-temps nous avons été assez bons, notamment dans la récupération du ballon. Mais la deuxième période est très décevante. On ne se crée pas trop d’occasions, et on s’expose au contre lyonnais. C’est un phénomène que l’on connait depuis très peu de temps. Aujourd’hui, il faut reconnaitre qu’on a très peu d’occasions de but malgré une bonne possession de balle" commencé l'entraîneur parisien en conférence de presse après le match nul face à Lyon.

"On connaît les règles du jeu. Quand on est dans un club comme le PSG, il faut avoir des résultats. Et encore, même quand vous avez des résultats et que vous faites 89 points, ce n’est pas toujours si facile que ça. Donc imaginez quand vous en perdez quelques-uns comme il nous arrive actuellement. Ce sont des périodes difficiles. On s’y est préparé. En tout cas, la seule solution radicale, c’est d’obtenir des résultats. Ce soir, on a dix points. Les leaders en ont 13. Ce soir, c’est le scénario du match qui est regrettable."

Aidé par le calendrier, le PSG peut répondre rapidement sur le terrain avec les deux confrontations face à Caen et Toulouse. Le coach parisien espère un autre visage de son équipe..."Je pense que les deux déplacements à venir vont être très compliqués. Mais il va falloir s’accrocher. L’année dernière, tout nous souriait. Quand vous êtes dans des périodes difficiles, rien ne vous sourit. Il faut être conscient des problèmes qu’on peut avoir. Conscient qu’on n’est pas bon ou pas suffisamment bon pour maîtriser les matches comme nous avions l’habitude de le faire l’année dernière. Il faut se réfugier dans le travail mais aussi dans une prise de conscience individuelle et collective. Et ce, à tous les niveaux."