PSG : la jeunesse (presque) au pouvoir

C'était l'une des informations importantes de l'avant-match de la rencontre PSG-Metz mercredi soir, Unai Emery avait décidé de titulariser cinq joueurs du centre de formation dans le onze de départ : Aréola, Kimpembe, Rabiot, Nkunku, Ikoné. Une situation bien rare dans le football moderne qui mérite d'être soulignée. "Les trois jeunes joueurs de champ sont très intéressants. Cela fait des solutions en plus pour l'entraîneur. Nkunku est déjà là depuis un moment, Kimpembe, on le connait, Ikoné, on le découvre un peu, mais il est intéressant" expliquait Paul Le Guen à la mi-temps.

Un centre de formation fort = gage de réussite

Car le PSG a compris, enfin, pourrait-on dire, qu'il doit s'appuyer sur un centre de formation fort pour devenir l'un des cadors européens. Barcelone et le Bayern Munich sont les experts en la matière, et ce, depuis plusieurs années. Évidemment, cela porte ses fruits avec des titres européens glanés régulièrement. Le PSG a donc pris ce virage important, échaudé, sans doute, par l'épisode Kingsley Coman, parti faire les beaux jours de la Juventus puis du Bayern.

L'exemple Rabiot

Adrien Rabiot, qui faisait des pieds et des mains voilà deux saisons, a finalement su prendre son mal en patience, non sans difficulté, et avec un prêt concluant à Toulouse pour six mois. Désormais, il est la fierté de la formation parisienne, il a gravi un à un les échelons en club, devant un rouage essentiel de l'équipe, au point d'être appelé en équipe de France récemment. Kimpembe a lui aussi connu le frison de l'appel, un peu à la surprise générale, car plus récent dans le groupe professionnel parisien, mais cette génération a du talent à revendre.

Une réussite d'Emery

Christopher Nkunku, qui fera l'objet d'un focus de notre part jeudi matin, n'est plus sorti de l'équipe type depuis des semaines, et Johnathan Ikoné trouve également du temps de jeu régulièrement. Coup de chapeau, évidemment, à Unai Emery, car le coach parisien n'hésite pas à donner son entière confiance à ses jeunes. Un phénomène assez courant en Europe, mais moins fréquent en France. Sur ce point précis, Emery séduit. Et c'est déjà pas mal.