Le PSG n'est pas tombé dans le piège
C'était moins une. Le PSG s'est qualifié pour les quarts de finale de Coupe de France à Niort mercredi soir. Un ouf de soulagement, un vrai. On se demandera quand même comment peut-on faire jouer des équipes professionnelles dans de telles conditions ? Comment peut-on prendre le risque que les joueurs se blessent sur ce bourbier niortais ? Si un ou deux Parisiens s'étaient retrouvés à l'infirmerie, on en aurait entendu parler. Là, ça passera à l'as, en perte et fracas.
Sur cette pelouse à l'extrême limite du praticable, contre une équipe joueuse - on tirera notre chapeau au coach Renaud de ne pas avoir totalement fermé le jeu - et dans un stade plein (mais complètement éteint) tout était réuni pour que le piège retombe sur le groupe parisien. Il n'en fut rien. On remerciera Javier Pastore, buteur et passeur en un peu plus d'un quart d'heure de jeu, mais aussi Unai Emery, qui n'a pas hésité à faire enter l'Argentin, alors que son physique fragile ne coïncidait pas avec la grasse pelouse niortaise. Un risque payant.
On n'oubliera pas tout de même que les Parisiens furent obligés de jouer long pendant une grosse partie du match, car il n'y avait pas de place pour le jeu rapide au sol, la marque de fabrique de cette équipe parisienne. Mais l'essentiel était ailleurs : une victoire, pas de blessure, pas de prolongation, pas de but encaissé, tel est le bilan de cette soirée arrosée.
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