TAS, FPF: la réponse de Nasser Al-Khelaifi

TAS, FPF: la réponse de Nasser Al-Khelaifi
Publié le : 18/02/2019 - 16:13 - Dernière modification : 18/02/2019 - 16:14

Vendredi, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a tranché dans le conflit qui oppose l'UEFA à Galatasaray, dans le cadre du fair-play financier. L'instance de contrôle de l'UEFA avait remis en cause un accord passé avec le club turc, mais pour le TAS, l'UEFA a effectué son appel trop tardivement. Cet accord datait de juin 2018 et engageait le club turc à payer des amendes et limitait ses dépenses sur le marché des transferts. Un deal qui a été par la suite contesté par l'instance de contrôle, mais trop tard. Le TAS a donc rétabli l'accord initial.

Également visé par le FPF pour une révision de ses comptes, le PSG a également saisi le TAS pour les mêmes raisons que Galatasaray. Le TAS devrait donc rendre le même verdict pour le PSG. Ce dernier est attendu la semaine prochaine, selon Le Parisien.

Nasser Al-Khelaifi, président du PSG, a réagi à cette décision du TAS dans les colonnes du Dauphiné Libéré : "Il n’a jamais été question d’inquiétude au sein de notre club. Suite à l’ouverture d’une procédure par l’UEFA en septembre 2017, sous la pression d’un dirigeant espagnol qui a peut-être craint alors pour ses intérêts personnels, nous avons répondu point par point à toutes les questions de nos interlocuteurs. Nous avons participé à ces échanges réguliers dans la plus grande transparence et avec le plus grand sérieux apporté à nos réponses. Soyez-en sûrs, notre club est géré avec le plus grand professionnalisme. Si tel n’était pas le cas, les plus grands joueurs du monde ne souhaiteraient pas venir chez nous. Et ils n’y seraient pas aussi épanouis qu’ils le sont aujourd’hui."

Cela fermerait définitivement les enquêtes datant de 2015 et 2017, soit un retour à la situation de juin 2018. Mais le PSG n'est pas pour autant débarrassé du Fair-Play Financier, l'UEFA est toujours sur le coup pour voir comment le PSG va amortir son recrutement de 2017 (Neymar et Mbappé), et le club parisien doit trouver 150 millions d'euros par an, si le club ne vend pas avant le 30 juin.