Rabiot, Deschamps livre sa façon de penser

Rabiot, Deschamps livre sa façon de penser
Publié le : 08/12/2018 - 09:43 - Dernière modification : 08/12/2018 - 11:22

Alors qu'Adrien Rabiot devrait prochainement rencontrer le président de la FFF Noël Le Graët pour avoir une explication sur son attitude avant la Coupe du Monde, avec son refus d'être inscrit sur la liste des réservistes du Mondial, le sélectionneur Didier Deschamps a fait une mise au point sur son cas...

"Je ne ferme pas la porte, mais j’ai l’impression que vous me parlez d’un joueur qui a été très bon avec l’équipe de France. Si c’est le cas, regardez les 5 matchs (6 en réalité, ndlr) qu’il a fait avec nous. Ça n’enlève en rien la qualité d’Adrien Rabiot et ce qu’il peut faire au PSG, même si depuis un certain temps c’est un peu plus compliqué pour lui sur le terrain, et apparemment en dehors, mais ça ce n’est pas mon histoire, ça le regarde lui, son entraîneur au PSG et son club. Mais on ne parle pas d’un joueur qui a fait des performances de haut niveau à chaque fois qu’il a été avec nous" a-t-il commence au micro de BeIN Sports.

"L’équipe de France vit. J’ai appelé d’autres joueurs qui ont répondu à mes attentes. Dernièrement, j’ai appelé Tanguy Ndombele, qui a répondu aussi. Il y a de la concurrence. Je ne fais pas une fixation, ce n’est pas une punition. Je ne vais pas aggraver la situation, je ne vais pas minimiser la décision qu’il a prise. Par rapport aux messages que je porte aux joueurs depuis que je suis devenu sélectionneur en 2012 et ce que représente ce maillot, avoir cette attitude-là et cette décision-là, non ! Ce n’est pas une sanction, j’étais bien obligé d’accepter sa décision, ça a des conséquences pour lui mais vis-à-vis du groupe aussi. Il y a d’autres joueurs, il y a une concurrence, et les joueurs qui ont été à la Coupe du Monde et après ont répondu aussi présent" a-t-il poursuivi.

"L’équipe de France n’est à personne, quelle qu’elle soit. Ce n’est pas à Adrien Rabiot ou Hugo Lloris ou Blaise Matuidi, c’est le groupe. Et le groupe est toujours au-dessus des individus. Il est hors de question de faire un cas à part" a précisé le patron des Bleus.