PSG : Cazarre allume L'Equipe !

Publié le : 18/10/2018 - 02:40

Comme beaucoup de supporters du PSG, le comédien et humoriste Julien Cazarre a découvert les révélations du quotidien L'Equipe vendredi dernier sur les soupçons d'un match truqué concernant la rencontre de Ligue des Champions PSG-Belgrade (6-1) où un dirigeant serbe aurait parié sur une défaite de son équipe, l'Etoile Rouge de Belgrade, par cinq buts d'écart. Mais ce qu'il ne comprend pas c'est la UNE du quotidien sportif, le lendemain dans les kiosques, et avec son franc-parler il ne s'est pas caché de le faire savoir...

"A priori, il n'y a aucun doute sur la non-culpabilité du PSG. Le club n'est pas mis en cause. Après, si toi tu as envie de vendre ton journal tu vas quand même laisser un doute sur ta première page. Il ne va pas être complètement con. Il va faire cinq pages dessus pour finir à la fin par "il se peut qu'il n'ait rien du tout". Moi je considère que lorsque tu finis un article au bout de cinq pages par il peut avoir une malversation ou une calomnie totale, tu te dis franchement tu ne veux pas attendre d'en savoir un peu plus et faire juste un entre filet et tu feras tes cinq pages un autre jour. Il y a plusieurs journaux aussi qui ont fait leur première page de la sorte. Quand tu achètes ton journal et que tu vois marquer "le soupçon" avec les deux équipes lors du début du match, excuse-moi tu ne vois pas du tout un doute sur un dirigeant serbe, non tu vois juste qu'un match a été acheté et tu dis alors "qui a pu acheter ce match alors que c'est le PSG qui a gagné ?" Tu repenses alors à toutes les affaires de match truqué. Je pense donc que l'honnêté c'est de mettre un truc avec le club serbe ou éventuellement la tête d'une personne, ou encore le cycle de l'Étoile Rouge. Mais quand tu mets bien le match et que tu laisses le doute que c'est peut-être le PSG, je trouve que cela n'est pas très honnête par rapport à ce que tu racontes à la fin de ton article. Je trouve qu'on laisse un gros doute dans la une et dans la communication du journal. Moi, j'ai lu ensuite en entier l'article, mais je comprends il faut vendre du papier aujourd'hui c'est compliqué. Mais ce que j'ai adoré c'est que les journalistes s'appellent "la cellule d'enquête" moi aussi si je ne veux pas me faire emmerder je m'appelle également comme ça et je ne mets pas mon nom. Si un jour tu vois une Une et que s'est marqué "soupçons de viol" et que sur la même photo tu as un mec qui est soupçonné d'un vol sur le même journal, tu ne vas pas te dire, mais il y a aussi l'autre mec, non tu vas te dire, mais pourquoi je suis sur la photo moi. Je comprends que tu vendras plus un papier ou un journal avec cette méthode. Je trouve que l'accroche est malhonnête, ce n'est pas être abruti de penser ça" a-t-il déclaré au micro de France Bleu Paris.

La UNE du quotidien L'Equipe en question...