Patrice Lair dans une colère noire !

Publié le : 07/01/2017 - 16:21 - Dernière modification : 07/01/2017 - 17:33

Alors qu'il était leader du championnat de France Féminin, après un exploit face à Lyon avant la trêve (1-0), l'entraîneur du PSG Patrice Lair est entré dans une colère noire vendredi soir.

Pourquoi ? Car le PSG a été sanctionné de quatre points en moins suite pour avoir aligné sa recrue Sarah Palacin lors de la première journée du championnat face à Albi (4-0) alors que l'ancienne Stéphanoise n'était pas inscrite sur la feuille de match. Du coup, Paris a tout gâché et se retrouve désormais 3e. "Je ne suis pas payé à faire des feuilles de match. Il faut mettre des personnes qui sont au niveau. Au PSG, il faut qu'on avance. Un club, c'est la compétence. Aujourd'hui, je ne suis pas persuadé qu'on ait la compétence. Je veux structurer cette section féminine, mais au milieu du centre d'entraînement, j'ai une piscine toute dégueulasse et on est sans stade fixe. Il faut qu'on soit pros" a-t-il exprimé dans les colonnes du quotidien L'Équipe.

Puis il a ajouté dans les colonnes du Parisien : "Je suis dégoûté, la motivation en a pris un coup car on met cinq mois de travail en l'air, nous a confié Lair. Tu te dis qu'on a fait tout ça pour rien, notamment de battre Lyon (1-0) qui est un véritable exploit, alors qu'on est parti de loin. J'ai demandé du changement. J'attends que ça bouge vraiment. Il y a des gens incompétents qui n'ont rien à faire à Paris. On n'a pas le droit de faire des erreurs comme celle-là dans un club comme le PSG."

Il était prêt à claquer la porte !

Très furieux après l'annonce de cette décision, il a remis dans la soirée sa démission à ses dirigeants, refusée par Nasser Al-Khelaïfi qui est intervenu dans la réunion depuis Doha. Le patron du PSG a également trouvé les mots pour calmer sa colère en assurant que le club n'en restera pas là et que des aménagements seront apportés. Le technicien parisien sera donc présent sur le banc à Bourges dimanche pour le 32e de finale de la Coupe de France avant de trancher sur son avenir lundi.