Neymar : Le Graët remet en place Aulas

Publié le : 09/08/2017 - 01:46

Enthousiaste de voir Neymar débarqué en Ligue 1, le président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët félicite le PSG pour ce coup d'éclat et remet par la même occasion le président de l'OL Jean-Michel Aulas, qui critique le montant de ce transfert (222 M€) en place...

"J'ai félicité le Paris Saint-Germain et Nasser Al-Khelaïfi dès que le transfert a été officialisé. C'est forcément très bien pour le foot français" a-t-il commencé dans les colonnes de L'Équipe avant de prendre la défense du PSG face aux critiques de Jean-Michel Aulas, le patron de l'OL.

"Pour moi, aujourd'hui le PSG joue parfaitement son rôle. Ils font bien les choses. Je rappelle qu'ils sont contrôlés parfaitement. On peut comprendre que des présidents de club de L1 avec un modèle différent aient des visions différentes. Mais le PSG suit les règles. (...) On a un club, le PSG avec des moyens colossaux qui travaille bien. Cette opération, elle n'est pas directement liée à L1. La finalité, c'est la Ligue des Champions. Tout le monde le sait. Cette ambition est légitime. Je constate que tous les Championnats en Espagne avec les deux grands (Real Madrid, FC Barcelone), en Allemagne avec le Bayern, il y a des locomotives. En France, c'est aussi le cas. Mais chaque club a son identité. Nice, Lyon, on l'a vu ces dernières semaines, ont très bien travaillé. Tout comme l'OM. Notre championnat est attractif et compétitif" poursuit le président de la FFF 

Invité ensuite à s'exprimer sur le sujet du fair-play financier, sa réponse est également très claire : "Je rappelle que nous avons été les premiers à créer la DNCG. Et que nous avons toujours été extrêmement attentifs à ces éléments. Le PSG répondra à l'UEFA, comme il le fait depuis l'arrivée des Qatariens. Avec le PSG, nous ne sommes pas dans le cadre habituel. Il ne dépend pas de sa formation, des droits télé, le modèle est différent. Et la Fédération n'a jamais eu à se plaindre de l'action des propriétaires qatariens. Nous deux pays ont des relations sereines" a-t-il répondu.