Maxwell, what else ?

On le croyait presque en roue libre pour cette fin de saison du PSG, mais c'était bien mal connaitre Maxwell. Profitant de la blessure actuelle de Kurzawa, le défenseur latéral gauche est monté doucement en puissance pour cette fin de saison. Après des prestations plutôt décevantes, il a rectifié le tir à Metz mardi, en donnant deux caviars. Le premier à Cavani et le second à Matuidi. Et si Lucas ne s'était pas montré maladroit en première période, il aurait eu trois passes décisives à son compteur, au lieu de deux. What else ?

Son professionnalisme rare. Le Brésilien vit ses dernières semaines au sein de ce groupe parisien, lui qui hésite sur la suite à donner à sa carrière : faire une dernière année au Brésil, qu'il a quitté en 2001, ou intégrer l'organigramme du club parisien, alors qu'il aura 36 ans cet été. Avec plus de 230 matchs sous le maillot du PSG, il restera à jamais comme un exemple pour tous les joueurs de football. Au moment où certains Parisiens connaissent des écarts en dehors des terrains, le rôle de "grand frère" que porte haut Maxwell depuis son arrivée au PSG mériterait peut-être d'être encore exploité. What else ?

Sa régularité. On a rarement vu un joueur avec autant de constance dans ses prestations durant ses années au PSG. Jamais mauvais, rarement homme du match, mais toujours très régulier dans ses performances, au point qu'il a usé un joueur comme Lucas Digne, qui fut un peu vite appelé comme son successeur.