Ibra: "Revenir au PSG pour être le patron"

Publié le : 09/11/2018 - 10:05 - Dernière modification : 09/11/2018 - 11:47

Zlatan Ibrahimovic a marqué l'histoire du PSG lors de son passage au club entre 2012 et 2016. Le Suédois a marqué 156 buts sous le maillot parisien, en 180 matchs disputés.

Lors d'un entretien à L'Équipe Magazine à paraître, il évoque la possibilité de revenir travailler au PSG. Extraits.

"Je suis très heureux d’être allé à Paris. Et le PSG est très heureux que je sois venu, parce qu’avec moi, il a vu quelque chose qu’il n’avait jamais vu avant (...) Au PSG, d’ailleurs, ils veulent aussi que je travaille pour le club. Pour faire ce que je veux. Parce que si je reviens au PSG, c’est pour être le patron."

Heureux au PSG, d'accord, mais pourtant, il ne voulait pas y venir. Dans son livre autobiographie, sobrement (sic) intitulé 'Je suis le football', il revient, notamment, sur son arrivée au sein du club parisien en 2012.

"Galliani (vice-président du Milan AC à l'époque) m'a confirmé que : 'vous n’avez pas à vous inquiéter Zlatan, nous ne vous vendons pas'. Quelques semaines après, je me trouve à Vaxholm (Suède), où nous avons notre maison, je viens de faire du jet ski. À mon retour, je vois 5 appels manqués de Mino Raiola (son agent) je rappelle et il m'explique : "Leonardo va t’appeler." Je pense : "Leonardo, qui est Leonardo ?" Puis je décroche. "Leonardo - directeur sportif du PSG". Puis j’ai dit : "Écoutez, je ne vais pas répondre. Galliani m’a confirmé qu’il ne me vendrait pas. "Puis Mino dit : "Oui, je sais, mais ils t’ont déjà vendu... (...) Quand j’ai parlé à Mino, je lui ai dit que nous rendrions la tâche difficile au PSG. Deuxièmement, je voulais garder le même salaire que je recevais à Milan et je voulais qu’ils disent quelque chose du genre : "Mec, tu exagères complètement, c’est assez." C’était un moyen de les faire se retirer. Puis j’ai dit à Mino d’ajouter plein de choses dans le contrat, et je les ai énumérées les unes après les autres. Quand nous sommes partis, j’ai dit à Helena (sa femme) qu’ils ne l’accepteraient jamais, qu’il n’y avait aucune chance. Mais au bout de vingt minutes à peine, Mino m’a rappelé et tout ce qu’il a dit était : "Tu as tout." Après cela, il n’y avait plus de retour, alors j’ai dit "d’accord, prépare tout" parce que je suis un homme qui tient parole. Quand je dis quelque chose, je le tiens."