FPF : Al-Khelaïfi a répondu à Rummenigge

Lundi, les dirigeants des plus grands clubs européens, dont ceux du PSG, étaient réunis à Nyon, en Suisse, pour une table ronde sur le fair-play financier, à la demande de l'UEFA. Le but de cette réunion était comme l'a expliqué le président de l'UEFA Michel Platini, de tenter de réajuster certains règlements, et de prendre en compte les éventuelles remarques de clubs concernés par la règle du fair-play.

En première ligne des clubs visés par cette règlementation, avec Manchester City, le PSG, qui par l'intermédiaire de Nasser Al-Khelaïfi et Jean-Claude Blanc, a défendu ses intérêts. Sans remettre en cause le principe du fair-play financier, le président parisien, soutenu par Jean-Michel Aulas pour l'occasion, a évoqué le problème de l'harmonisation fiscale, la France étant le pays le plus pénalisé dans ce domaine au niveau des taxes et des charges sociales.

Enfin comme le révèle Le Parisien, le thème du déficit maximal autorisé a également été évoqué. Selon le règlement actuel, il ne doit pas dépasser les 45 millions d'euros, et tombera à 30 millions d'euros à partir de 2015. Une mesure loin de faire l'unanimité.

Durant la réunion, le club parisien a dû faire face aux attaques répétées du président du Bayern Munich Karl-Heinz Rummenigge. RMC dévoile que le président du PSG n'est pas resté de marbre face à ces attaques, et il a riposté : "Pendant plus d’une quinzaine de minutes, il a défendu avec force et vigueur son club, indique une source proche de l’UEFA. Il a été très convaincant. L’échange a été très tendu avec Rummenigge. Mais le duo Nasser-Jean-Claude Blanc a été très pertinent."

Reste à savoir si les remarques faites par l'état-major seront étudiées par l'instance européenne, et si cela fera bouger les lignes. Le PSG reste en tous cas isolé face aux autres grands clubs européens.