"Entre Lavezzi qui boude et Cavani..."

Publié le : 24/08/2014 - 11:47 - Dernière modification : 24/08/2014 - 14:07

Vendredi contre Evian, le PSG a concédé le nul 0-0 à Evian. Et comme chaque lendemain de matchs, les éditorialistes s'en donnent à cœur joie pour commenter les performances du PSG.

Pierre Ménès (Canal+) est très critique après cette rencontre, comme il l'écrit sur son blog : "Un peu comme prévu, Paris s’est fait accrocher par l'ETG vendredi soir. Comme prévu, parce qu’Evian a pris l’habitude d’emmerder le PSG à Annecy. Mais aussi parce qu’on a eu l’éclatante preuve que cette équipe parisienne n’est plus du tout la même sans Ibrahimovic. Déjà au départ, je n’étais pas fou-fou des choix de Blanc. Laisser Motta sur le banc pour le préserver après l’incident du week-end dernier, ça se défend. En revanche, décider d’aligner d’un coup Cabaye et Matuidi, et donc déporter Pastore à un poste d’attaquant de côté qui ne lui convient pas vraiment alors qu’il a été très bon jusqu’ici dans l’entrejeu, ça se défend beaucoup moins. Après, il faut aussi reconnaître qu’entre Lavezzi qui boude et Cavani qui est aux abonnés absents, ce n’est pas simple de marquer des buts. Avec les munitions dont a bénéficié l’Uruguayen à Annecy, Ibra aurait certainement marqué et Paris aurait quitté la Savoie avec trois points."

Danial Riolo parle également de la performance du PSG sur RMC Sport : "On est sûr que ça viendra, que le PSG gagnera des matches et, à moins d’une cata, sera champion. En attendant, à Evian, il a ramé et n’a rien montré. Sans Motta, c’est toujours aussi pénible. Au milieu, seul Verratti organise le jeu, mais justement trop seul, il finit toujours par trop en faire. Prêt ou pas, Cabaye n’est pas au niveau. Devant la défense, il n’est pas assez fort pour gérer le jeu de l’équipe. Depuis son arrivée, on attend encore de comprendre la pertinence de sa présence dans le club. On a aussi vu qu’Aurier doit vite comprendre qu’entre jouer au TFC et au PSG, la différence est grande. L’exigence n’est pas la même. Globalement, personne n’a été bon et Blanc, en ne changeant rien, a été à la hauteur de son équipe. Le problème est toujours le même. Face à des équipes qui ne jouent pas, qui cherchent le 0-0, il doit y avoir un plan B, or il n’y en a pas !"

Jean-Michel Larqué, pour sa part, sur RMC, revient sur l'absence de Zlatan Ibrahimovic. "Le PSG avait un rythme de très vieux sénateurs. Ce rythme est gommé de temps en temps par un exploit de Zlatan. Hier il n’était pas là. On se promenait tranquillement autour du lac d’Annecy hier, très tranquillement..."