Dugarry vole au secours de Rabiot

Dugarry vole au secours de Rabiot
Publié le : 19/12/2018 - 10:23

Si le PSG jouait une qualification pour les quarts de finale de la coupe de la Ligue hier mardi (2-1 face à Orléans), les débats tournaient principalement autour de l'affaire Rabiot, mis à l'écart de l'équipe par les dirigeants du PSG suite à son refus de prolonger son contrat avec son club formateur.

Si les supporters et beaucoup d'observateurs condamnent fermement le comportement du milieu international, qui souhaite partir gratuitement pour le Barça en juin prochain, d'autres refusent de s'en prendre à lui, notamment les joueurs ou les anciens footballeurs. C'était le cas de Christophe Dugarry sur RMC Sports : "Il a raison. Ce n’est pas que je soutiens Rabiot, mais il y a un truc qui me dérange dans le football depuis plusieurs années. Dans quelle entreprise en France a-t-on le droit de menacer un joueur de ne pas jouer ? Comment peut-on menacer un joueur de ne plus faire son travail ? Et c’est pareil à l’inverse, avec un joueur qui veut partir et menace le club de ne plus jouer. C’est n’importe quoi. Ce genre de menace, c’est interdit dans les sociétés en France".

Un discours attendu de la part d'un ancien pro, et qui rejoint celui du syndicat des joueurs professionnels (UNFP), qui soutient lui aussi Adrien Rabiot, et parle de "faute grave" de la part du PSG : "En déclarant à tue-tête que le joueur restera sur le banc jusqu’à la fin de la saison, le Paris SG, comme d’autres avant lui, se met à la faute – faute grave ! – car l’une des obligations qui incombe à un employeur est de fournir un travail à son salarié ainsi que les moyens de le réaliser. Dans le cas d’un footballeur professionnel comme Adrien Rabiot, les moyens, ce sont les entraînements, le travail, c’est la compétition, la seule et unique unité de mesure du contrat de travail entre un club et un sportif professionnel… C’est pourquoi l’UNFP – qui a toujours milité pour la stabilité des contrats dans le respect des engagements mutuels – soutient Adrien Rabiot".