Cayzac raconte l'épisode de la banderole

On ne peut pas évoquer un Lens-PSG au Stade de France sans se rappeler de la banderole déployée dans le virage des supporters parisiens, il y a de cela six ans où on lisait les mots "Pédophiles, chômeurs, consanguins: Bienvenue chez les Ch’tis"

Un évènement sur lequel est revenu le président du PSG de l'époque Alain Cayzac au micro de la web radio Ohvillemière. Regrettant le geste de ses supporters, l'ancien dirigeant parisien pointe également la médiatisation de l'affaire et surtout le rôle joué à l'époque par le Maire de Lens Guy Delcourt, dynamiteur de l'ampleur médiatique.

L'épisode de la Banderole :

"Ce Lens-PSG, j'en garde un souvenir double. Gagner une finale de la Coupe de la Ligue c'était appréciable, mais la fête a été finalement gâchée par la banderole, malvenue, et récupérée par le maire de Lens qui s'en est servi pour faire la promotion de sa ville et fédérer la population. Ce Monsieur en a rajouté un peu, car il faut savoir qu'il a été reçu par le président de la République. Je suis d'accord, cette banderole était très malheureuse, mais ce n'était pas non plus une affaire d'État. Mais il a fallut que je passe mon lendemain du match sur les stations radio et devant les caméras pour excuser le club alors qu'il n'y était pas pour grande chose. Paris n'organisait pas la finale et les organisateurs ont laissé passer cette banderole grossière."

Guy Delcourt, le dynamiteur :

"Je n'ai pas compris sa réaction. Il s'est acharné sur club et avait même demandé qu'on enlève des points au PSG en championnat et que le match soit rejoué. C'était complètement disproportionné. Il était Maire de Lens, il n'était pas dans le sportif, il s'est servi de ce fait pour se faire une campagne de pub, faire parler de lui et fédérer les habitants de Lens. Ce n'était pas très bienvenu, c'est le moins que l'on puisse dire. Je n'ai pas eu de craintes à ce moment-là, car cela aurait été tellement ridicule que le club soit sportivement sanctionné."