Cayzac : "Aucune jalousie, aucun regret"

Sept ans après sa page la plus noire de son histoire et cette menace de la relégation en Ligue 2 en mai 2008, avec le doublé d'Amara Diané qui sauve le PSG, le club parisien enchaîne les succès et vient de remporter son troisième titre de Champion de France consécutif. Le 5e remporté dans son histoire. Président de l'époque et historique du PSG, Alain Cayzac a exprimé sa grande joie de voir son club de coeur en haut de l'affiche au micro de BFM TV.

Avez-vous le sourire en voyant ce nouveau titre de Champion ?

"C'est une grande victoire, mais il manque une victoire en Coupe (de France) pour que cette saison soit vraiment magique. Je suis très heureux bien sûr. C'est jouable comme on dit."

Vous qui avez connu le PSG dans des années plus compliquées, c'est un soulagement pour vous de voir Paris revenir à ce niveau en France ?

"Bien sûr, je suis complètement heureux. C'est vrai que j'ai connu personnellement des moments très difficiles où le club a frôlé la catastrophe. On l'a évité de peu. Donc aujourd'hui, ce n'est que du bonheur. Il y a des moyens, mais je trouve que l'argent est très bien utilisé. Le recrutement a été bien fait et je trouve qu'il y a de jeunes joueurs très prometteurs pour l'avenir du PSG comme Verratti, Lucas, Marquinhos et Rabiot. Je suis à 100% positif et supporter de ce club. Je n'ai aucune jalousie et aucun regret."

Est-ce que vous ne vous dîtes pas que tous ces titres on les gagne avec l'argent du Qatar qui a débarqué un coup et qui repartira comme il est venu ?

"C'est vraiment le genre de réflexion que je ne me fais pas. L'argent, il est propre. Est-ce que l'on reproche à Monaco d'avoir de l'argent qui vient de Russie ? On a dépassé ça dans cette période de mondialisation. Il y a des grands moralistes qui veulent diviser le monde entre les bons et les méchants. Personnellement, je pense au sport et je pense que c'est formidable que les Qataris investissent dans la première ville de France et une première ville d'Europe. On s'est assez plain de ne pas avoir de moyen maintenant on va pas pleure parce qu'on les a."