Ancelotti : "J'ai beaucoup appris à Paris"

Publié le : 22/10/2018 - 20:52

Futur adversaire du PSG, ce mercredi en Ligue des Champions, l'entraîneur de Naples Carlo Ancelotti a donné un entretien à l'hebdomadaire France Football où il revient avec émotion sur son expérience parisienne et apprécie ce que le club parisien est devenu, un candidat crédible à la victoire en C1.

"Je ne crois pas qu’il y avait la volonté de mettre absolument une culture italienne. Il y avait surtout la volonté d’apporter une culture du haut niveau, du professionnalisme, de la qualité aussi. Et une mentalité de gagneur. Sur ce plan, Ibra a été le joueur clé. J’ai moi-même beaucoup appris de mon passage à Paris. (...) Il y avait beaucoup à faire en termes de structures. Dans les autres clubs où je suis allé, l’organisation était très installée, je n’avais qu’à m’occuper de l’équipe première. À Paris, il a fallu aussi s’occuper des installations, de la restauration, des règles collectives. C’était très motivant et, d’une certaine manière, plus facile. Quand il y a tout à faire, on peut y aller franchement. J’ai vraiment beaucoup aimé mon expérience parisienne. J’ai d’ailleurs gardé pas mal de contacts avec le club, Nasser, Thiago Motta, Verratti, Maxwell, Armand... Et puis il y a la ville. Magnifique. Pour moi, ça fait partie d’une expérience de vivre la ville où l’on se trouve. Je suis persuadé qu’intuitivement on comprend mieux les choses quand on s’intéresse à l’endroit où l’on se trouve" a commencé le technicien italien.

C'est donc avec une certaine émotion que Carlo Ancelotti va faire ainsi son retour au Parc des Princes lors de PSG-Naples : "C’est toujours agréable de revoir des amis, et j’aime vraiment cette ville et ce stade. C’est beau de voir comment le club grandit. Il fait partie des meilleurs d’Europe. Paris peut gagner la Ligue des champions, c’est certain. En revanche, la dernière fois que je suis revenu au Parc, l’année dernière, ça ne s’est pas très bien passé avec le Bayern : on a perdu (3-0) et j’ai été viré juste après. Donc, je dois faire attention !"